21 mars 2023

Le cancer colorectal est encore trop fréquent

Le cancer colorectal est encore trop fréquent

Parce qu’on ne présente pas de symptômes à ses débuts, le cancer colorectal est un tueur silencieux. Pourtant, un dépistage précoce augmente nettement les chances de guérison. Ne passez pas à côté!

Parce qu’on ne présente pas de symptômes à ses débuts, le cancer colorectal est un tueur silencieux. Pourtant, un dépistage précoce augmente nettement les chances de guérison. Ne passez pas à côté!

Avec plus de 8.000 cas diagnostiqués chaque année, le cancer colorectal est l’un des plus fréquents en Belgique (et dans le monde!). Chaque année, il est responsable de 7 fois plus de décès que les accidents de la route, bien que le taux de survie à 5 ans ait considérablement augmenté ces dernières années. Grâce à l’évolution des traitements et au dépistage précoce, il est aujourd’hui de 70,8% dans notre pays.

Les polypes en cause

Cette maladie s’installe progressivement, et surtout, silencieusement, à l’intérieur du côlon (une partie du gros intestin) ou du rectum, le plus souvent à partir de petites lésions dénommées "polypes". Avant qu’un polype n’évolue en cancer, plusieurs années peuvent s’écouler, durant lesquelles on ne ressent aucun symptôme particulier. D’où l’importance de la prévention et du dépistage systématique (test iFOB) tous les 2 ans pour les personnes âgées de 50 à 74 ans (tranche d’âge la plus concernée). Une fois les polypes détectés et enlevés, le risque d’une évolution cancéreuse est limité. Dépisté tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10!

Réduisez les risques

Dans 80% des cas, le cancer colorectal n’a pas de caractère héréditaire ou familial. Mais il est néanmoins important de tenir compte des antécédents familiaux, qui sont des facteurs de risque importants. Si vous êtes concerné(e), des dépistages par coloscopie pourraient être recommandés, même si vous n’avez pas encore 50 ans.

Pour réduire les risques, pensez à adopter un mode de vie sain, et à tout âge! Car si ce cancer est plus fréquent après 50 ans, il peut apparaître bien plus tôt. Alors...

  • faites de l’exercice physique pendant 30 minutes, 2 à 3 fois par semaine,
  • limitez votre consommation de viande rouge à 500 g max. par semaine,
  • évitez de fumer,
  • évitez une consommation excessive d’alcool,
  • maintenez un poids « sain ».

Quels signaux d’alarme?

Aucun… du moins, durant les premières années du développement de la tumeur cancéreuse, qui ne présente donc pas de symptômes. Ces derniers n’apparaissent souvent qu’à un stade avancé de la tumeur et peuvent être confondus avec d’autres maladies: des selles ayant une consistance ou une fréquence différente, des saignements anaux, des douleurs abdominales, une anémie ou une perte de poids conséquente et inexpliquée, par exemple. Parmi ces symptômes, le saignement anal, surtout s’il est récurrent et persistant, devrait vous mettre la puce à l’oreille et vous pousser à consulter un médecin. Dans la très grande majorité des cas, ce saignement est lié à autre chose qu’un cancer, mais cela vaut la peine d’en déterminer la cause.   

Le dépistage, simple, rapide et efficace

Lorsque le cancer colorectal est dépisté à temps, l’estimation des chances de survie après 5 ans passe à… 95%!

Concrètement, ce dépistage s’effectue à l’aide d’un test (IFOB) rapide, simple et indolore, qui se réalise sur un prélèvement de selles (fait à domicile) que l’on renvoie par courrier postal pour analyse. Ce test est gratuit tous les 2 ans pour les personnes âgées de 50 à 74, sans antécédents familiaux ni symptôme lié à ce cancer. Comment le recevoir? Cliquez ICI pour plus d’info. En cas de test IFOB positif, une coloscopie (un examen complet du côlon) est recommandée.

Traitement

Le traitement du cancer colorectal passe quasi toujours par une opération chirurgicale. Lorsque seules les couches superficielles de la paroi interne de l’intestin sont touchées et s’il n’y a pas de métastase, l’ablation de la tumeur par endoscopie peut être suffisante. A nouveau, le dépistage précoce fait la différence, alors n’hésitez pas, ces quelques minutes peuvent vous sauver la vie!

Plus d’info sur le cancer colorectal dans la brochure de la Fondation contre le cancer.

Avec plus de 8.000 cas diagnostiqués chaque année, le cancer colorectal est l’un des plus fréquents en Belgique (et dans le monde!). Chaque année, il est responsable de 7 fois plus de décès que les accidents de la route, bien que le taux de survie à 5 ans ait considérablement augmenté ces dernières années. Grâce à l’évolution des traitements et au dépistage précoce, il est aujourd’hui de 70,8% dans notre pays.

Les polypes en cause

Cette maladie s’installe progressivement, et surtout, silencieusement, à l’intérieur du côlon (une partie du gros intestin) ou du rectum, le plus souvent à partir de petites lésions dénommées "polypes". Avant qu’un polype n’évolue en cancer, plusieurs années peuvent s’écouler, durant lesquelles on ne ressent aucun symptôme particulier. D’où l’importance de la prévention et du dépistage systématique (test iFOB) tous les 2 ans pour les personnes âgées de 50 à 74 ans (tranche d’âge la plus concernée). Une fois les polypes détectés et enlevés, le risque d’une évolution cancéreuse est limité. Dépisté tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10!

Réduisez les risques

Dans 80% des cas, le cancer colorectal n’a pas de caractère héréditaire ou familial. Mais il est néanmoins important de tenir compte des antécédents familiaux, qui sont des facteurs de risque importants. Si vous êtes concerné(e), des dépistages par coloscopie pourraient être recommandés, même si vous n’avez pas encore 50 ans.

Pour réduire les risques, pensez à adopter un mode de vie sain, et à tout âge! Car si ce cancer est plus fréquent après 50 ans, il peut apparaître bien plus tôt. Alors...

  • faites de l’exercice physique pendant 30 minutes, 2 à 3 fois par semaine,
  • limitez votre consommation de viande rouge à 500 g max. par semaine,
  • évitez de fumer,
  • évitez une consommation excessive d’alcool,
  • maintenez un poids « sain ».

Quels signaux d’alarme?

Aucun… du moins, durant les premières années du développement de la tumeur cancéreuse, qui ne présente donc pas de symptômes. Ces derniers n’apparaissent souvent qu’à un stade avancé de la tumeur et peuvent être confondus avec d’autres maladies: des selles ayant une consistance ou une fréquence différente, des saignements anaux, des douleurs abdominales, une anémie ou une perte de poids conséquente et inexpliquée, par exemple. Parmi ces symptômes, le saignement anal, surtout s’il est récurrent et persistant, devrait vous mettre la puce à l’oreille et vous pousser à consulter un médecin. Dans la très grande majorité des cas, ce saignement est lié à autre chose qu’un cancer, mais cela vaut la peine d’en déterminer la cause.   

Le dépistage, simple, rapide et efficace

Lorsque le cancer colorectal est dépisté à temps, l’estimation des chances de survie après 5 ans passe à… 95%!

Concrètement, ce dépistage s’effectue à l’aide d’un test (IFOB) rapide, simple et indolore, qui se réalise sur un prélèvement de selles (fait à domicile) que l’on renvoie par courrier postal pour analyse. Ce test est gratuit tous les 2 ans pour les personnes âgées de 50 à 74, sans antécédents familiaux ni symptôme lié à ce cancer. Comment le recevoir? Cliquez ICI pour plus d’info. En cas de test IFOB positif, une coloscopie (un examen complet du côlon) est recommandée.

Traitement

Le traitement du cancer colorectal passe quasi toujours par une opération chirurgicale. Lorsque seules les couches superficielles de la paroi interne de l’intestin sont touchées et s’il n’y a pas de métastase, l’ablation de la tumeur par endoscopie peut être suffisante. A nouveau, le dépistage précoce fait la différence, alors n’hésitez pas, ces quelques minutes peuvent vous sauver la vie!

Plus d’info sur le cancer colorectal dans la brochure de la Fondation contre le cancer.


Dernière mise à jour le  11/03/2024

© APB 2024 Editeur Responsable: Nicolas Echement

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